Une vidéo : TV Lobotomie, vidéo d'1h32, intervention de Michel Desmurget en lien avec son livre "TV Lobotomie".

Un article tout public sur le même sujet : sur Mieux vivre Autrement.

Le site Yapaka et ses quatre affiches de prévention des écrans : 3-6-9-12 ! Un peu de doc en lien avec la campagne écrans de Yapaka, qui explique le choix des âges comme limite pour les différents écrans, et de quoi a besoin un enfant à ces âges-là.

Un article qui donne un avis global sur l'utilisation des écrans, et défait le fouillis de toutes les études contradictoires sur ceux-ci sur Atlantico. Attention 2 pages !

Le site d'Elisabeth Baton-Herve, une chercheuse indépendante qui publie en ligne des articles de critique de la télé et des émissions.

Un lien vers la longue brochure du projet A quoi on joue ? d'OP17. Ils mettent en ligne également 2 affiches "pas de télé 2h avant la séance" une pour les filles, et une pour les garçons. 

Sur Cogi'Act, "Nocivité des écrans, vacuité de la pensée et pauvreté du langage". 

Sur Le Vif, journal belge, un article sur la nocivité des tablettes chez les enfants. 

Une Encyclopédie sur le développement du jeune enfant.

Une vidéo trouvée sur le net, qui résume les 9 mois de développement du foetus : 9 mois d'évolution.

Un site présentant les différents aspects du développement de l'enfant en fonction de son âge, sur Portail Enfance et Familles. 

Une vidéo très très très intéressante sur l'apprentissage du bien et du mal par les bébés, des comportements altruistes VS non-altruistes : Neurologie et éducation, du Pr Gerald Hüther. La vidéo est en allemand, mais sous-titrée en français. 

Le site de l'IPE, Institut Petite Enfance de Boris Cyrulnik, Laurence Rameau et Philippe Duval. Cet institut met en place des formations pour les professionnels de l'enfance, et a un pôle centre de recherche. 

Une conférence, trouvée sur Youtube, concernant les grands principes de l'apprentissage, par Stanislas Dehaene. On peut aussi trouver pas mal de ses conférences en ligne, sur le site du Collège de France, à travers son profil. Un résumé de ce que j'en retire ici. 

Le cerveau peut-il faire deux choses à la fois ? Vidéo Youtube intéressante, qui s'axe plus autour de la dyspraxie, mais qui amène à réfléchir sur les situations de double tâche omniprésentes à l'école, mettant en difficultés nos petits patients... 

Un coup de gueule de Stanislas Dehaene, sur le développement cognitif et les enseignants... 

Un article sur la façon de diminuer un comportement, écrit par Olivier Bourgueil, sur les principes de la méthode ABA. 

Un blog sympa de maman, qui parlent de plein d'étapes du développement de l'enfant : Bougribouillons. 

Papa Positive, blog d'un papa sur l'éducation positive. 

Les éditions Midi-Trente proposent beaucoup de petits livres pour parler des difficultés ou du développement de l'enfant. 

CogniJunior - un site pour expliquer les sciences de la cognition à destination des enfants. 

Sur ce site, des tonnes de ressources en ligne d'anatomie, de chirurgie... : UMVF.

Une excellente vidéo de Stanislas Dehaene (cours au Collège de France), qui peut nous apporter beaucoup dans notre façon d'aborder les apprentissages (scolaires ou non). A transmettre +++ aux parents je pense. 

La vidéo sur Youtube ici : les 4 piliers de l'apprentissage. 

J'en retire : 4 piliers de l'apprentissage (chez l'enfant comme chez l'adulte), soit 4 facteurs qui déterminent la vitesse et a stabilité de l'apprentissage.

Pilier 1 : l'ATTENTION (tiens donc), qui permet de sélectionner et de moduler les informations à traiter. Elle se compose notamment d'un système d'alerte, d'un système d'orientation (spatiale mais aussi focalisation) et un contrôle exécutif. 

Le contrôle exécutif effectue un contrôle conscient des processus exécutifs, c'est une métacognition. Il module l'activité cérébrale et facilite l'apprentissage. Cela va notamment impliquer la capacité à inhiber ce qui n'est pas pertinent pour l'apprentissage. Cela peut être les éléments distrayants (le voisin qui renifle ou discute, les dessins sur la feuille, le bruit du stylo, la tête du personnage fictif préféré sur la trousse) comme les éléments non pertinents venant à la conscience (ah tiens un /a/, si on rajoute un /n/ ça fait /an/ mais là c'est un i... ; tiens le mot banane, ça fait penser à Banana des Minions). Capacité de cécité inattentionnelle = la vidéo des passes d'un ballon. 

On apprend notamment que la situation de double tâche est impossible pour le cerveau : pour adulte comme pour enfant, le cerveau n'est pas capable de gérer deux tâches en même temps. Si cela est possible dans la vie quotidienne, c'est que l'une des deux tâches est forcément automatisée. Alors que dire des situations scolaires ? 

L'entrainement du contrôle exécutif influence positivement sur les capacités d'attention. 

Pilier 2 : l'ENGAGEMENT ACTIF. Un sujet passif n'apprend pas. 

Des études ont montré que pour une durée donnée (mettons 2h), si la durée est découpée en 8 sessions d'étude (passive), l'apprentissage est moins solide. Si la durée est par contre découpée en 4 sessions d'apprentissage, suivies chacune par 1 session de tests, l'apprentissage est plus solide. Le moment du test, lorsque l'enfant confronte son apprentissage, est un moment actif, qui lui permet d'apprendre à savoir ce qu'il ne sait pas. La session suivante sera du coup plus précise, sur les compétences que le sujet n'a pas acquises. 

Pilier 3 : le RETOUR D'INFORMATION. 

Le cerveau fait constamment des prédictions. Lorsque la prédiction ne correspond pas à la réalité, le cerveau réalise qu'il a fait une erreur de prédiction. Un apprentissage se déclenche quand un signal d'erreur montre que la prédiction du cerveau n'est pas parfaite. 

Ceci implique que faire des erreurs est normal et permet de déclencher l'apprentissage. Il faut être surpris de son erreur. 

L'erreur ne doit pas être liée à la sanction (punitions et privations font augmenter la peur, le stress, et donc les émotions négatives, qui obstruent l'apprentissage). Il est important de fonctionner avec des motivations positives, des récompenses (activités favorites, réservées en récompense).

Pilier 4 : la CONSOLIDATION. 

Au début, lors d'un apprentissage, le traitement est conscient et explicite, avec un effort, ce qui occupe beaucoup d'espace mental. Il faut donc automatiser pour libérer l'espace mental et permettre de l'utiliser pour un autre traitement (ex : automatiser la lecture pour pouvoir traiter la compréhension). Le sommeil a un rôle important dans cette étape.

La consolidation est liée à la fréquence de présentation de l'information. La consolidation de l'apprentissage est donc également fortement liée à l'implication des familles, et ce à quoi l'enfant est exposé en dehors de l'école...

98 Façons de dire très bien : Une jolie façon de montrer aux parents comment on peut encourager son enfant !

L'estime de soi au fil des jours

Faire seul, un blog qui a pour visée l'autonomie des enfants, les motiver à laisser leur enfant faire seul, s'exercer, se rendre compte des conséquences...